STÉPHANIE SOLINAS

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La Méthode des lieux
[The Method of loci]


Is it possible to travel back in time? For one year, invited by Les Rencontres d’Arles, Stéphanie Solinas focuses on austere material : the “Lustucru” hall in Arles, a building abandoned on the city’s outskirts, with a complex past and an unknown future. She meticulously explores this 4500m2 metallic hall, built by the Eiffel company as the Grand Palais of the 1906 Colonial Exhibition in Marseille, later moved in Arles to serve as a rice storage shed.

Peut-on remonter le temps ? Pendant une année, à l’invitation des Rencontres d’Arles, Stéphanie Solinas s’empare d’une matière austère : la halle dite «Lustucru», sise à Arles, bâtiment au passé complexe et à la destinée inconnue, à l’abandon en périphérie de la ville. Solinas investigue méticuleusement cette halle métallique de 4 500 m2, issue des ateliers Eiffel, née pour être le grand palais de l’Exposition coloniale de Marseille en 1906, déplacée à Arles après la seconde guerre mondiale pour devenir hangar agricole.


Le Palais de l’esprit
[Mind palace]
2016
Installation
Variable dimensions

Following the ‘method of loci’, a classical technique combining architecture and memorisation to help the work of rememberance, Solinas explores memory like a palace where thoughts, images and recollections, some of which remain hidden or hard to find, are stored. At the cloître Saint-Trophime in Arles whose vault is here considered as a skull, the Palais de l’esprit is a brain-shape original installation elaborated by the artist to recount the diversity of layers of time and space the “Lustucru” hall is made of.

À l’image de la ‘méthode des lieux’, technique classique croisant architecture et travail de mémorisation, Solinas explore la mémoire comme un palais où sont rangés les pensées, les images, les souvenirs, dont certains parfois demeurent cachés ou difficiles à retrouver.
Au cloître Saint-Trophime d’Arles, dont la voûte devient ici crâne, Le Palais de l’esprit est une installation pensée comme un cerveau pour raconter les diverses strates de temps et d’espace qui composent la halle «Lustucru.»